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L'action Agricole

  

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Publié le 27 octobre 2025

PUCERON CENDRE DU POMMIER
Stratégies d'automne

La maitrise très aléatoire du puceron cendré ces dernières années et la perte annoncée de plusieurs produits nous amènent à revoir fortement nos stratégies de lutte pour 2026. Et à essayer de faire baisser les populations de puceron dès l’automne afin de ne pas nous retrouver dans une impasse au printemps prochain. La demie journée Cap Expé du 17 septembre à la Chambre d’Agricul-ture à Montauban nous a permis, forts des résultats des centres d’expérimentation et de l’IN-RAE, de préciser nos stratégies sur l’automne.

Une maîtrise très aléatoire depuis 2019

Même si les choses se sont mieux passées en 2025, en grande partie sans doute suite à une moindre pression (inexpliquée) du puceron, il n’en reste pas moins que, depuis 2019, la maîtrise du puceron cendré est souvent décevante. Ce fut le cas notamment en 2023 et 2024 avec de gros dégâts dans de nombreuses parcelles et des populations de puceron cendré importantes jusqu’à tard en saison (juin). A noter que sur la même période, la maitrise du puceron a été très satisfaisante tous les ans en agriculture biologique.

Et une augmentation continue du nombre de traitements

Face à ces mauvaises maîtrises, la réponse a souvent été, dans un premier temps, de rajouter une intervention supplémentaire. Nous sommes ainsi passés de 2 à 3 voire parfois 4 interventions avant la fleur… sans véritable amélioration durable de la situation.

Ces échecs répétés de nos stratégies de lutte traduisent certainement, en fait, la perte d’efficacité de la plupart des spécialités commerciales encore utilisables. De nombreuses populations de puceron cendré sont en partie résistantes au TEPPEKI comme en attestent toutes les analyses réalisées depuis 2021 sur la région. La plupart des populations de pucerons testées possèdent également un gêne connu de résistance au MOVENTO. Et il y a fort à parier qu’il en est de même pour les pyréthrinoïdes, utilisées depuis maintenant 40 ans contre les pucerons (ou en leur présence ce qui revient au même en matière de sélection de résistance). Cela signifie que lorsque nous intervenons avec un de ces produits au printemps, il va détruire les individus sensibles et les individus résistants vont survivre… et continuer à se reproduire. La reproduction asexuée du puceron au printemps va multiplier (cloner) ces individus résistants comme le ferait une photocopieuse. Et quelques semaines plus tard, le même insecticide, s’il est renouvelé, va se retrouver face à une population devenue totalement résistante. Aujourd’hui, parmi les aphicides « chimiques » disponibles, seul l’Azadirachtine (NEEM AZAL / OIKOS) ne semble pas (encore) affecté par des baisses d’efficacités liées à des résistances. A nous de le préserver le plus longtemps possible en évitant de le sur utiliser. Pour éviter cette sur utilisation, l’idéal serait de pouvoir alterner avec un autre produit très efficace… que nous aurons peut-être un jour ! En attendant, il est primordial de tout faire pour réduire les populations de puceron le plus en amont possible afin de faciliter la lutte au printemps.

Faire baisser les populations dès l’automne

A partir de mi ou fin octobre, le puceron cendré commence son vol retour vers les pommiers pour venir y pondre, en novembre, les oeufs d’hiver qui donneront naissance aux fondatrices. De nombreux essais montrent l’intérêt d’intervenir à l’automne pour réduire ces dépôts d’oeufs d’hiver et, par conséquence, les populations au printemps suivant. En fonction des variétés et de leurs dates de récolte, nous pouvons soit essayer de perturber le vol retour du puceron, soit laisser les pucerons revenir sur les pommiers et les détruire avant qu’ils ne pondent.

Julie Cadot et Jean-Louis Sagnes
Chambre d’agriculture 82

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Publié le 27 octobre 2025 

EDITO

Parlons mécanique pour changer. Grâce à l’Europe et ses normes environnementales, les tracteurs se sont complexifiés, leurs prix ont augmenté et les réparations précoces également ; AdBlue, vannes EGR etc. Cette complexité représente un coup de plus en plus élevé en pannes diverses et entraîne davantage d’impossibilité pour les agriculteurs de réparer eux-mêmes comme aux Etats-Unis où les avancées de l’électronique font que, en cas de panne, le seul recours est le constructeur. Tout cela dans un contexte de prix très bas qui rend difficile une activité agricole rentable en rapport avec le travail et le capital engagé. Ce mélange de contraintes liées à l’environnement dans les champs mais aussi pour le matériel et de libéralisme économique où là bizarrement peu importe de transporter de l’autre bout du monde des produits produits sans aucune contrainte environnementale, sociétale, sanitaire et même qualitative, pour le plus grand profit des intermédiaires et revendeurs divers, est un véritable paradoxe qui n’a l’air de toucher aucun homme politique en France. Plus que jamais surtout après les deux épidémies le COVID et l’inflation, les agriculteurs sont devenus les vaches à lait d’une armée de profiteurs, ce qui ne sera pas sans conséquences pour ceux qui voient le prix de vente de leurs produits s’effondrer.

PV

Publié le 27 octobre 2025

RENCONTRE TECHNIQUE
La haie champêtre alliée de l'arboriculture

Jeudi 9 octobre dernier, la Chambre d’agriculture de Tarn-et-Garonne, l’association Campagnes Vivantes 82 et la fédération départementale des CUMA organisaient une rencontre sur le rôle des haies en arboriculture. Le rendez-vous était donné entre deux parcelles de pommiers de la SCEA « Brun production » à Asques, au pied d’une haie d’une vingtaine d’années, composée principalement de cornouillers sanguins, noisetiers, chênes, charmes et érables, plantée pour « casser le vent » et développer un pont entre les bois alentours, créant un corridor écologique profitable aux cultures. Sujet central de la rencontre, une fiche technique relative aux auxiliaires pouvant être accueillis par les haies pour lutter contre certains ravageurs, était présentée.

La plaquette en question sera bientôt mise en ligne. Les participants à cette demi-journée l’ont ainsi découverte en avant-première. Co-construite grâce aux compétences de chacun, l’expertise des différentes essences d’arbres et arbustes de Cam-pagnes Vivantes et la connaissance des ravageurs et auxiliaires des conseillers de la Chambre d’agriculture, cette fiche technique recense les essences arbustives ou arborées, adaptées au territoire du Tarn-et-Garonne, et pouvant héberger des auxiliaires susceptibles de réguler des ravageurs de cultures. Une bonne base d’informations donc, à ensuite adapter à son exploitation.

De nombreux atouts

Réservoir pour accueillir la biodiversité, une haie présente de nombreux atouts pour la protection des cultures. Néanmoins il est nécessaire de réfléchir son projet en amont afin d’implanter des essences locales, et qui pourront se développer dans le contexte pédo-climatique spécifique de l’exploitation. Réfléchir aussi aux types d’essences à installer en fonction de l’objectif de gestion sanitaire visé et des cultures en place. Attention aux espèces qui pourraient au contraire attirer des ravageurs ou maladies. Citons par exemple l’églantier qui aura l’avantage d’accueillir des auxiliaires tels qu’araignées, coléoptères, hyménoptères parasitoïdes ou hémiptères, mais qui pourrait aussi héberger des bioagresseurs des rosacées, à limiter en pommiers ou poiriers, de la même famille botanique. Un autre exemple : le troène des bois hôte de la sharka et du puceron vert, attention en vergers de pêchers, pruniers et abricotiers. Néanmoins, Julie Cadot, conseillère arboriculture fruitière, ajoutait que l’on peut « tolérer un peu de présence de ravageurs pour bénéficier de la présence d’auxiliaires ». Diversifier les essences permet aussi de diversifier la faune hébergée, rappelait Audrey Bêche, chargée de projets à Campagnes Vivantes. De plus, implanter la haie au coeur du verger est idéal précisait J. Cadot. En effet « pour une régulation optimale, l’INRA a montré que la haie doit être très proche de la culture ».
Non seulement la haie peut donc être un outil susceptible de réguler les ravageurs par la présence d’auxiliaires, mais elle attirera aussi des oiseaux. « La mésange prospecte jusqu’à 1 000 arbres par jour », à la recherche d’insectes, indique Campagnes Vivantes. Ou encore de petits mammifères prédateurs des campagnols, grands amateurs de racines d’arbres fruitiers. Les avantages d’une haie ne s’arrêtent pas là : elle joue aussi un rôle de brise vent, avec « une protection estimée jusqu’à 15 fois sa hauteur », et limite l’érosion. Et enfin elle abrite des pollinisateurs tels que les bourdons ou les abeilles sauvages.

Entretien

La régularité : maître-mot pour l’entretien de sa haie. « Anticiper pour que cela ne devienne pas trop contraignant », conseillait Etienne Britis de l’association Campagnes Vivantes, présentant aussi la composition de ce type de haie en verger, la taille de formation à réaliser dès la première année ou encore l’intérêt des trognes, résultats d’un type de taille provoquant le développement de rejets. Il abordait également le label haie, certifiant d’une gestion durable de la haie par l’agriculteur, et lui donnant accès à une valorisation au niveau de la PAC. L’accompagnement pour préparer le dossier à présenter à l’organisme certificateur peut être réalisé avec l’association.

Mattéo Vivier, de la fédération départementale des CUMA, détaillait les différents outils adaptés à chaque usage : lamier à couteaux ou à scies, sécateur hydraulique, perche d’élagage, épareuse…

Raphaëlle Lenoble

L’association Campagnes Vivantes explique comment bien entretenir sa haie

Publié le 20 octobre 2025

PLACE DES FEMMES DANS L'AGRICULTURE
La parole aux agricultrices tarn-et-garonnaises

L’été dernier le Ministère de l’Agriculture proposait une consultation citoyenne sur la place des femmes dans l’agriculture*. Cinq thématiques étaient retenues : la formation, l’installation et la transmission, la santé et les conditions de travail, l’engagement, et enfin le statut et la retraite. À l’initiative de chaque département, des rencontres complètent maintenant cette consultation. Objectif : déterminer ensemble les leviers pour soutenir la présence des femmes dans l’agriculture et des axes de travail.

C’est dans ce cadre que le lundi 29 septembre dernier, la Direction Départementale des Territoires de Tarn-et-Garonne a choisi d’organiser et d’animer une table ronde sur la place des femmes dans l’agriculture, en présence de la sous-préfète Edwige Darracq, et accueillie par le lycée agricole de Capou à Montauban. Un lycée qui fût une école ménagère destinée à « former de bonnes épouses » jusqu’en 1946. La mixité dans l’enseignement agricole arrive dans les années 70. Depuis « les choses ont évolué, l’enseignement agricole compte 46 % de filles au niveau national ». Néanmoins ce pourcentage est à nuancer, prenant en compte une part d’enseignement général, la filière équine ou encore les services à la personne par exemple, rappelle la directrice du lycée. La production attire encore peu les filles. Prenons l’exemple du lycée professionnel de Moissac qui compte seulement 16 % de femmes dans les filières production. « Autrement dit, il reste du travail pour attirer dans l’agriculture et notamment dans la production agricole » ajoute-t-elle. La directrice de la Chambre d’agriculture rappelait ensuite ces grands chiffres : en Tarn-et-Garonne, les femmes représentent 26 % des porteurs de projet en installation aidée (2024), 28 % des chefs d’exploitation et 32 % des actifs salariés agricoles en 2023. La Présidente déléguée de la MSA Tarn-et-Garonne évoquait le rôle de protection de l’organisme mutualiste. La section des agricultrices de la FDSEA retraçait les grands acquis obtenus pour les femmes.

Une douzaine de témoignages, autant de parcours différents

Des agricultrices aux profils très variés ont témoigné et échangé pour faire ressortir des propositions, que la DDT se chargera de rapporter au Ministère. Quels que soient leur filière, âge, statut au sein de l’exploitation, situation personnelle, implication professionnelle en dehors de la ferme ou encore engagement citoyen, chacune a rencontré au cours de son parcours des situations dans lesquelles elles ont dû, et su, se faire respecter. Est très souvent revenu dans les discussions le manque de considération du statut de chef d’entreprise en tant que femme. Une place et une légitimité pourtant certaine, à l’écoute des responsabilités portées par les solides épaules des agricultrices autour de cette table ronde.

*Une partie des résultats de cette consultation citoyenne est disponible à l’adresse suivante : https://www.agora.gouv.fr/consultations/22/results

RL

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