A la Une
Publié le 5 avril 2024Agriculture biologique : le nouveau plan de soutien est déployé
Le Gouvernement avait annoncé lors du salon international de l’agriculture, le 28 février, un nouveau dispositif d’aide de 90 M€ en 2024, dans l’objectif d’apporter un soutien immédiat aux exploitations en agriculture biologique ayant subi des pertes économiques importantes ces derniers mois.
Ce dispositif d’aide, validé rapidement par la Commission européenne, entre dans sa phase opérationnelle avec l’ouverture du guichet de dépôt des demandes d’aides depuis lundi 25 mars. Ce guichet permettra le dépôt des dossiers jusqu’au 19 avril 2024 à 14h00.
Ce soutien conséquent, accordé à la filière biologique, témoigne de l’engagement continu du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire à maintenir le potentiel de production biologique français.
Les modalités d’octroi de cette aide sont détaillées sur le site de FranceAgriMer : https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Dispositifs-par-filiere/Aides-de-crise.
Au niveau départemental, les agriculteurs peuvent également se renseigner auprès de la direction départementale des territoires : ddt-sea@tarn-et-garonne.gouv.fr, ou par téléphone au 05 63 22 23 24.
Pour rappel, le précédent dispositif de soutien à l’agriculture biologique mis en place en 2023 avait permis de soutenir 54 exploitations dans le département, pour un montant de 1,3 M€. Le Tarn-et-Garonne compte plus de 700 producteurs en agriculture biologique, pour plus de 12 % des surfaces cultivées.
Communiqué Préfecture
Publié le 9 mars 2024
Après plusieurs semaines de manifestations agricoles, pour inaugurer le salon du même nom, un grand débat salvateur allait avoir lieu. Ils devaient tous être là même les soulèvements de la terre pour entendre et admirer l’oracle de la nation régler en bras de chemise tous les problèmes, et repartir soulagés et heureux. FNSEA et JA ayant très justement refusé de participer à cette macronnade, tout a tourné à la foire, des CRS plus nombreux que les vaches et moutons ont permis au président de nous faire son sketch favori. Quel mépris pour la réalité des problèmes agricoles que d’agir de cette façon, de s’imaginer que quelques pansements suffiront à guérir un patient qui l’est de moins en moins. Ne pas voir d’où viennent les maux récurrents de l’agriculture qui depuis maintenant des années détruisent progressivement notre activité c’est ne pas vouloir les voir, ce n’est pas comprendre qu’il faut un changement radical de la politique agricole européenne avec une détermination à la de Gaulle, qu’il faut des objectifs clairs et précis et les défendre d’autant mieux que l’on y adhère parce que c’est l’intérêt de la France. Cela ne se fait pas dans un couloir du salon de l’agriculture au milieu d’un groupe ramassé au hasard, pas plus que l’on annonce envoyer des troupes en Ukraine au hasard d’une réunion. Cette ridicule conduite est inquiétante, dangereuse et suscite des interrogations quant à notre avenir.
PV
Publié le 9 mars 2024Actions syndicales FDSEA/JA82
Publié le 9 mars 2024JA 82 : Benjamin Checchin succède à Jean-Baptiste Gibert à la présidence
Jeunes Agriculteurs de Tarn-et-Garonne a tenu son assemblée générale départementale le 4 mars à la salle des fêtes de Fonneuve, à Montauban. Une assemblée imprégnée de l’actualité et des agriculteurs toujours à fleur de peau.
Nouveau président, mêmes orientations
La matinée a vu l’élection de Benjamin Checchin à la présidence du syndicat. Agriculteur à Saint-Paul d’Espis, celui qui était jusqu’alors secrétaire général succède ainsi à Jean-Baptiste Gibert qui, après trois années à la tête de JA82, n’a pas souhaité solliciter un nouveau mandat. Il reste toutefois au bureau, en tant que vice-président. « On a remis le Tarn-et-Garonne sous le regard de Paris ; il faut faire en sorte qu’il ne se détourne pas. » a-t-il pu avancer en tirant le bilan de ses années de présidence marquées par une succession de crises « et son lot de détresses ». Benjamin Checchin, « dans la même ligne », a affirmé à son tour : « A Paris, on a ouvert des portes. On ne lâchera pas le morceau. Clairement, on est capables d’y revenir. »
Les travaux de l’après-midi, en présence du préfet, d’élus et de représentant des organisations agricoles étaient consacrés au thème choisi par le bureau et le conseil d’administration, à la forme interrogative : « Le modèle agricole tarn-et-garonnais est-il voué à disparaître ? »
Du revenu
Jean-Baptiste Gibert en dressait les contours et lançait les échanges : « C’est une réelle préoccupation pour nous. Chez JA, on a du mal à installer sur un modèle cohérent et pérenne. Pourtant le modèle tarn-et-garonnais est l’un des plus diversifié qui soit, nos exploitations sont à taille humaine. Nous devons travailler sur un modèle agricole qui permettra d’atteindre le bien-être de l’agriculteur. » Pierre Hilary, président de Jeunes Agriculteurs des Pyrénées-Orientales, situait le thème dans l’actualité syndicale : « Ce que l’on défend en premier, c’est le revenu. Si le mouvement a démarré en Occitanie, ce n’est pas pour rien. Nous avons dû engager le rapport de force pour être entendus. Nous ne sommes qu’à la mi-temps du mouvement, tant que nous n’aurons pas le retour sur nos exploitations, le combat continuera. »
Page 6 sur 12