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L'action Agricole

  

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Publié le 12 novembre 2024

Innov' Action : "De la production à la consommation" - S'adapter, sur tous les plans

Une chose est sûre, Eric Schievene est un agriculteur friand de nouveautés ! Son exploitation était donc un lieu idéal pour un partage d’expériences dans le cadre des journées Innov’Action organisées par les Chambres d’agriculture. Producteurs et conseillers se sont ainsi retrouvés aux « richesses de la terre » sur la route de Saint-Nauphary à Montauban, lundi 4 novembre dernier.

Cette rencontre, proposée par la Chambre d’agriculture de Tarn-et-Garonne pour « mettre en avant des idées nouvelles », était axée sur les circuits courts, ou comment adapter sa production maraîchère à son circuit de commercialisation. Un zoom sur sa gestion de l’eau était aussi au programme. Fort de plusieurs années d’expériences, Eric s’est prêté avec plaisir au jeu du transfert de pratiques et de connaissances. Dans les deux sens d’ailleurs, incitant les participants à poser des questions, commenter, donner leurs avis.

« Pour avancer et repousser la saison de production », l’exploitant a choisi de dédier 7000 mètres carrés de son terrain d’un peu plus d’un hectare aux cultures sous serre : des plants au printemps, des « légumes ratatouille » (tomates, aubergines, poivrons, courgettes…) l’été et des « légumes feuilles », principalement des salades, l’hiver. Les productions se chevauchent, « dès qu’une culture s’arrête, une autre prend le relai ».

Tester, adapter, optimiser

Différents angles d’innovation ont été abordés durant la visite des serres et des locaux de l’exploitation. Pour commencer, des serres fonctionnelles et modulables. L’agriculteur conseille aux producteurs présents, en cours d’installation, de réfléchir à des outils les plus pratiques et les plus adaptables possible. Ensuite sur le plan agronomique, Eric comptabilise un bon nombre de tests. Au fil des années il a affiné ses pratiques culturales en fonction de ses observations. Association de cultures, apport d’intrants nouveaux, tests de variétés… dernière trouvaille en date : des courges qui encadrent ses plantations pour limiter l’enherbement. Pour l’irrigation, c’est un puits et une mare qui sont les deux principales ressources en eau de l’exploitation. Ajouté à cela Eric Schievene a mis en place un nouveau système en lien avec son bâtiment photovoltaïque : il récupère l’eau de pluie du toit qu’il envoie en souterrain vers la mare.

Diversifier son système de vente

« D’après moi, la première chose à faire est de trouver le circuit de commercialisation avant de produire, parce qu’on a beau avoir un très beau produit, on n’est pas sûrs de le vendre ». Tout son assolement est réfléchi en fonction. Il précise que si cela paraît fluide lorsqu’il présente le lien entre sa production et son système de vente, c’est parce que ça l’est aussi dans sa tête, grâce à ses années d’expérience. Quels circuits de commercialisation comptent son exploitation ? « Tous ! » répond Eric Schievene. La vente directe lui permet de tester et voir ce qui plaît aux clients. « On produit en ayant du plaisir avec le retour direct des gens ». Cependant, tout miser sur la vente directe ne lui semble pas tenable dans la durée pour une seule personne. « Cela peut fonctionner pour un couple ou pour une structure avec des salariés dédiés ». Effectivement les marchés, par exemple, demandent un temps considérable, entre la mise en place et le retour sur l’exploitation, il reste peu de temps pour la production. Il vend donc aussi en gros et demi-gros, aux grossistes, de la petite à la grande distribution et aux épiceries. Sur cette partie il ne faut pas oublier qu’il y a la livraison. Mais Eric trouve que c’est un créneau intéressant en tant que producteur. « Le temps joue en notre faveur avec ce circuit car on peut être très réactifs, d’où l’importance, on en revient aux outils, d’avoir un frigo pour faire tampon avec la vente directe ». Pour finir, il fait aussi de l’expédition. Et il ajoute : « On est dans le végétal, dans le vivant, donc on amène une part de soi dans le produit ». D’où l’importance pour lui de choisir ses clients, pour que le produit soit mis en valeur comme il le mérite.

Utiliser des outils proposés par la Chambre d’agriculture

Les conseillers de la Chambre d’agriculture ont clos la rencontre en présentant les outils à disposition des agriculteurs pour les accompagner à la vente aux professionnels et aux particuliers. Le « 82 dans son assiette » est une association qui « accompagne commercialement et logistiquement les producteurs du 82 à vendre à la restauration hors foyer », explique Paul Cheval. Les principaux clients sont les établissements scolaires, le secteur de la santé avec les EHPAD, et l’armée. La plateforme logistique est installée sur l’exploitation d’Eric, un lieu central et auquel les producteurs ont accès comme ils le souhaitent.

Enfin Lucille Faucon a présenté la marque « Bienvenue à la ferme » : « L’idée du réseau est d’aider les producteurs à communiquer sur leurs produits et à vendre, valoriser les produits en vente directe et les activités à la ferme ». Un point a aussi été fait sur le « Drive fermier 82 », qui rassemble une cinquantaine de producteurs. Ce drive, qui existe depuis plus de 13 ans, permet aux particuliers de commander en ligne pour être livrés sur 8 points de retrait dans le Tarn-et-Garonne.

Raphaëlle Lenoble

 

 

 

Publié le 28 octobre 2024

Panneaux retirés : le monde agricole, désorienté, exprime sa quête de sens

Depuis près d’un an, en retournant les panneaux d’entrée et de sortie des villes et villages, le monde agricole, en quête de bon sens, disait : « on marche sur la tête ! ». Depuis quelques jours, de nombreux panneaux ont carrément été retirés pour signifier cette fois : « où va-t-on ? ». Le monde agricole, perdu, demande aux gouvernants de remettre du sens. Très vite.

Les quelques 300 panneaux qui ont disparu du paysage sont réapparus vendredi 18 octobre en début d’après-midi à Montauban, déposées sur le parvis de la Préfecture ou accrochés au mur de l’édifice. Patiemment, ils ont été déchargés par les manifestants dans le cadre d’une action syndicale coordonnée par la FDSEA et JA 82.

Intensification annoncée

« Et on a eu le toupet de nous demander quelles étaient nos revendications… », s’agace Damien Garrigues, le président de la FDSEA, dénonçant « le comportement de l’Etat, non respectueux des agriculteurs… ». Il a notamment évoqué les négociations sur l’accord de libre échange entre l’Union européenne et les pays du Mercosur qui pourraient aboutir prochainement, les distorsions de concurrence, les problèmes de revenu… Le président de JA82, Benjamin Checchin poursuit : « C’est le dernier avertissement avant la tempête, on veut des décrets signés. Il y a des possibilités de nous arranger sans dépenses supplémentaires. » Et d’inviter ses pairs à se préparer à des actions futures, dès les semis terminés : « Graissez les essieux ! » leur a-t-il lancé. Message compris.

Ministre attendue

Les deux présidents, accompagnés d’une partie des manifestants, se sont ensuite rendus à la DDT où ils ont pu déposer un panneau d’annonce des contrôles radars ainsi qu’une affichette portant la mention « Agriculture, profession sous vidéosurveillance ». S’en sont suivis des échanges avec le directeur départemental, François Duquesnes. Peu fluides, ils se sont conclus sur la question de la venue de la ministre de l’Agriculture en Tarn-et-Garonne, un impératif pour les manifestants.

DF

Publié le 23 août 2024

Révision des listes électorales : Élections des membres de la Chambre d’agriculture de 2025

La révision des listes électorales pour l’élection des membres de la chambre d’agriculture prévue le 31 janvier 2025 est en cours, à la fois pour les électeurs votant individuellement et pour les groupements professionnels agricoles.
Cette information est affichée sous forme d’avis dans les communes du département. Ces avis sont également accessibles sur le site internet des services de l’État. Les imprimés de demande d’inscription sur les listes électorales sont téléchargeables sur le site internet des services de l’État : https://www.tarn-et-garonne.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Elections/Elections-Professionnelles/Election-des-membres-de-la-chambre-d-agriculture/Election-des-membres-des-chambres-d-agriculture-pour-2025 et sur celui de la chambre d’agriculture : https://agri82.chambre-agriculture.fr/ Les demandes d’inscription doivent parvenir au secrétariat de la commission d’établissement des listes électorales (CELE) avant le :
- 15 septembre 2024 pour les électeurs votant individuellement
- 1er octobre 2024 pour les groupements professionnels agricoles. À l’adresse suivante : Chambre d’agriculture – secrétariat de la CELE – 130 avenue Marcel Unal 82 017 MONTAUBAN ou à l’adresse de messagerie suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Pour tout autre renseignement, vous pouvez vous adresser au bureau des élections et de la réglementation générale de la préfecture aux numéros suivants : 05 63 22 82 71 ou 29 et sur l’adresse de messagerie : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Communiqué Préfecture

 
Publié le 23 août 2024

Cultiver l’absurde

Il y a des promesses malhonnêtes. Comme celles de trois amis paysans partant en week-end en promettant à leurs épouses de ne pas parler agriculture. Peine perdue ! Mais que faire quand on ne se voit que de loin en loin sinon refaire le monde et l’agriculture qui va avec.
C’est parfois triste de revoir, années après années, l’ami qui avait abandonné un « bon salaire » pour reprendre à bras le corps une belle ferme céréalière en la transformant de bout en bout, vers le bio, l’agronomie, les légumineuses… Bref vers tout ce que la société lui demandait. Alors c’est triste de le voir glisser. « Je me suis rendu compte que jamais plus je ne pourrais m’acheter un tracteur neuf. », « J’ai viré un salarié, bientôt un autre mais comme je rachète du matériel plus petit j’ai pas le choix, je compense les heures. », « Cette semaine j’ai des attaques d’Héliotis sur tous mes Soja. Dans quinze jours je saurais si j’ai perdu 150 000 € ou pas… », « Je me refuse encore à arrêter les céréales pour tout mettre en luzerne et broyer. Mais je ne vais pas avoir le choix longtemps. »…

Un paysan bio technique avec des rendements proches du conventionnel, un système bien calé mais en face des prix indignes, des aléas incessants et des charges qui explosent. Ce n’est qu’un exemple presqu’une allégorie de ce que nous vivons tous. Ce pourrait être un arbo, un éleveur ou un céréalier conventionnel que cela ne changerait pas grand-chose. Et en face il y a l’Etat, la Région, le politique qui se comporte comme un enfant fou qui veut plaire et se faire remarquer. Inconséquent et immature parce que jamais responsable et toujours en campagne. Parlant, parlant, parlant de grands plans structurels mais proposant des guichets d’aide épuisés en quelques minutes comme les soldes. Poussant vers le bio quand le marché est à l’agonie. Distribuant dans l’urgence de l’argent pour la MHE en oubliant ceux qui ont subi le blocage de leurs animaux.

L’agriculture était un métier d’hommes libres. Au fil des ans l’Etat en a fait un métier de coupables en puissance qui dans leur moment de lucidité voient cette liberté perdue et l’absurde de la politique qui les mènent. Pour Albert Camus face à l’absurde il n’y avait que le suicide, l’acceptation cynique ou la révolte. Alors oui fatigués de croire à un demain qui n’arrive jamais certains font l’irréparable. Alors oui d’autres acceptent les règles absurdes et on les comprend. L’Etat propose 900 € / ha pour de la coriandre pendant 5 ans ? Et 12 000 ha de fleurir en Occitanie poussant l’Etat à tenter un rétropédalage. (Gagner plus à cultiver pour détruire plutôt que de produire de la nourriture n’obtient malheureusement pas la palme de l’absurde quand on voit l’Etat Néerlandais dépenser des milliards pour pousser vers la sortie ses propres éleveurs !).

Mais il reste une voie, celle de la révolte, celle qui consiste à chercher, tenter, épuiser les possibles. C’est tellement plus facile à faire quand on a du temps et de l’argent que quand on accumule les heures de travail, les mauvais rendements et les factures impayées sur la fameuse pile de gauche (ou de droite !) du bureau. Alors collectivement dans les semaines et les mois à venir nous vous proposerons de réfléchir à nos filières, de réagir, de commenter, de contredire les idées qui ont émergé de nos travaux communs.

Grâce à votre mobilisation l’hiver dernier nous avons obtenu la création d’un Plan Méditerranée qui reconnaît les difficultés que traversent les agricultures du sud de la France. Ce plan doit nous donner des moyens pour adapter nos territoires à demain. Pensons filières, valeur ajoutée, résilience et reprenons, même de façon minime, même que sur quelques projets, la main sur notre avenir.

Jean-Philippe Viguié, Vice-président FDSEA 82

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